« Il disait m’aimer chaque fois qu’il me battait. Je l’ai quitté. Et maintenant ? »
Organisée pour accompagner tout spécialement nos collègues gendarmes des CAPe de Gironde (Cellule d’Atteinte aux Personnes), cette journée d’étude visait à questionner scientifiquement les violences conjugales et à mettre en correspondance différentes méthodologies de praticiens (expert judiciaire, psychologue, juriste, scientifique, etc.).
Sur la base d’expériences de terrain partagées, il s’agissait-là de confronter les différentes pratiques professionnelles et d’apprécier les points de convergence et/ou les difficultés. Chaque table ronde était suivie d’un temps d’échange pour appuyer des propositions d’actions collégiales.
La matinée s’est articulée autour des témoignages d’une victime et de l’enquêtrice chargée du dossier. Cela a permis de comprendre en détail l’évolution de la situation exposée dans ses diverses composantes, de renforcer les liens entre les acteurs et de valoriser les comportements et modes d’organisation qui ont émergé et prouvé leur efficacité pour accompagner la victime.
L’après-midi s’est inscrite dans une démarche de prévention des risques. Les échanges ont permis d’identifier de nouvelles perspectives d’amélioration continue des pratiques professionnelles (méthodologiques, scientifiques, médicales) et de mettre en exergue des pistes de progrès utiles sur le territoire local.
Portée par le projet CyberNeTic (Jérôme Barlatier), nous ne pouvons que nous féliciter de la qualité des échanges (François Debilly, Alain Bauer, Suzanne Léveillée entre autres…); ce qui nous encourage (avec Jean-Christophe Fedherbe) à renouveler l’expérience très prochainement.
Pour ceux qui le souhaitent, les vidéos de la rencontre sont disponibles sur ce site internet, dans l’onglet “Journées d’étude” (#1 sur les violences conjugales).
Une mention toute particulière aux étudiants MMI qui nous ont accompagnés, et tout spécialement Henry Reveiller-Guillon et Cyril Bas ;-)