« T’es trop moche pour te faire draguer », « salope » « va crever », « il aurait dû te tuer », « si je vous croise, je vous démolis la mâchoire », « je te viole », etc. Ces phrases assassines ont envahi le quotidien de Marie Laguerre. Quel est le motif d’une telle « cohorte de la haine » ?
En juillet 2018, en plein cœur de Paris, elle se fait violemment frapper au visage. Souhaitant dénoncer cette agression sexiste, elle décide de diffuser la séquence filmée sur Facebook. Alors que cette médiatisation aurait dû sensibiliser l’opinion publique aux violences quotidiennes que subissent les femmes dans la rue, elle a suscité au contraire un déferlement d’insultes, de menaces de mort ou de viol en ligne.
Atterrée et choquée, elle a déposé plainte en réponse à ce cyberharcèlement.